À l’occasion de notre dernière conférence, nos experts Cecilia Ercoli et Christian Riedi ont partagé leurs retours d’expériences sur les défis concrets rencontrés par les grandes organisations au travers d’une double perspective :
👉 Celle de l’expérience client et de la culture d’entreprise
👉 Celle du business et de la monétisation
Cecilia Ercoli nous a apporté un regard issu du secteur du luxe, ou l’innovation doit conjuguer héritage, excellence et transformation en profondeur.
À retenir :
Que devient l’innovation dans le luxe ? Comment « faire de l’innovation » dans des Maisons qui ont déjà plus de cent ans d’histoire, et dont une grande partie de la valeur réside dans l’excellence (surtout pas d’erreur face au client) et dans la transmission ?
•le luxe est une industrie créative et culturelle où une grande partie de la valeur réside dans la relation, la valeur symbolique et « expérientielle » des objets, et la confiance établie avec les clients
• Ces éléments permettent de repenser l’innovation comme un levier de transformation de la relation et de l’expérience, autant pour les clients que pour les équipes : dans le luxe l’innovation radicale est rarement dans le quoi, mais elle peut être dans le comment
• Le processus créatif est mobilisé dans des projets pluridisciplinaires et internationaux, où l’expérience client est réinventée (ex Retail innovation Lab), et où l’héritage n’est plus en tension avec le futur, mais lui donne du sens.
• Ces démarches innovantes développent le leadership créatif des équipes, à tous les niveaux, et renforcent l’anti-fragilité de l’entreprise.
De son côté, Christian Riedi explore la façon dont l’innovation peut et doit être un levier de croissance, en s’appuyant sur des cas concrets issus des médias et de la tech.
À retenir :
• L’innovation n’est pas uniforme et n’a pas la même finalité suivant qu’on est dans l’innovation de rupture (identification de relais de croissance – développement / nouveaux lancements) ou l’innovation incrémentale (efficience des opérations existantes – rentabilité).
• L’innovation de rupture a besoin d’être soutenu à la fois par le top management mû par une forte tolérance à l’échec, pour peu que les objectifs et les MOYENS soient clairs (ex: créer une nouvelle activité générant >1 Md€ à horizon 5 ans).
• L’innovation de rupture fortement impactante et rentable existe mais il faut rentrer dans une logique proche de celle du VC.
Nous remercions chaleureusement Cecilia et Christian pour leur intervention passionnante !